1998
L’école Font Claire s’inscrit dans un environnement et un paysage d’entrée de ville particuliers. Pensée pour les usagers (instituteurs, enfants, personnels, parents…), cette école primaire est conçu pour favoriser le confort en hiver comme en été. Ainsi, la forme particulière de la toiture protège du soleil l’été tout en favorisant sa pénétration dans les salles en hiver. La distribution des salles s’effectue par de larges couloirs qui protègent les classes des bruits de la route nationale, du vent du Nord en jouant avec les sensations des passants. Ces espaces de distribution sombres appellent au silence. Ils apaisent et ralentissent les déplacements des enfants, tandis que les salles sont baignées de lumière naturelle, pour un éveil et une attention maximum.
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Le dépose minute est éloigné de l’entrée afin d’inciter à marcher un peu et d’étirer dans le temps ces moments de rencontres important, que sont la rentrée et la sortie des classes.
Alliant construction traditionnelle, technologies et principes environnementaux, l’école de Puisserguier était déjà la preuve de l’esprit architectural que nous avons continué de développer depuis, notamment à travers la conception et réalisation de bâtiments durables.
Les élus de Puisserguier en parlaient avec passion au moment de l’inauguration (texte que l’on trouve encore sur internet) :
« Font Claire, la nouvelle école de Puisserguier.
A la sortie du village, tournant le dos à la route et au vent du Nord, ouverte sur la plaine et les vignes, l’école donne envie d’y retourner tant son architecture donne une impression de bien être. On pénètre dans l’enceinte de l’établissement par un chemin qui mène à l’entrée du bâtiment. Des deux côtés, on a planté des bambous qui auront tôt fait de transformer en tunnel de verdure, véritable sas entre dehors et dedans.
Depuis la route, cette ligne verte se détachera bientôt sur le crépis rouge garrigue des murs. Une fois dans le bâtiment, un cylindre accueille l’escalier qui monte à l’étage. Les couloirs qui desservent les classes sont éclairés par de discrètes ouvertures dans les murs. Le parti pris sombre apporte une sensation de calme, on a plutôt envie de s’y déplacer doucement. De là, on pénètre dans la lumière, le mur extérieur de la classe est entièrement vitré. Les plafonds ont de la pente et des décrochements « cassant la boîte » jouent aussi un rôle acoustique évident. Le toit, lui, est certainement la partie la plus originale pour le profane tout au moins. Les deux versants ne s’arrêtent pas aux murs mais se prolongent par une partie plate qui déborde largement, évoquant un peu les pagodes, protégeant les salles de classes du soleil d’été sans occulter celui d’hiver. »
Maîtrise d’Ouvrage : Ville de Puisserguier
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